27 novembre 2025

ÉVÈNEMENT « L’OLIVE AU COEUR » • MAROC, FÈS

Interviewé par les écoles des Arts Culinaires Shems’y de Salé (Maroc) et des Métiers d’Art Shems’y de Fès (Maroc) regroupées sous le label AMESIP (Association Marocaine d’Aide aux Enfants en Situation Précaire).

Stéfane, comment avez-vous vécu votre temps d’intervention au sein de l’AMESIP ?

Alors je suis actuellement à l’école des métiers d’art de Shems’y. J’ai aussi participé à des formations, à des conférences et des ateliers cuisine au centre « Kan Ya MaKan Rdda » de Fès et au centre des arts culinaires de Salé. Et ce qui m’a particulièrement touché et impressionné, c’est qu’il y a une notion de prise en charge des élèves et il y a une notion de bouger ensemble. Et ça, c’est quand même exceptionnel. Personne n’est laissé sur le côté. Il y a une mouvance qui se fait de façon fraternelle. C’est vraiment impressionnant et c’est très important en cuisine. Quel message souhaitez-vous transmettre aux jeunes lorsque vous parlez d’alimentation? L’alimentation se valorise sur trois dimensions. Il y a une dimension économique, il y a une dimension écologique et une dimension de bien-être. Et ce sont ces trois valeurs, en fait, qu’il faut inculquer jour après jour parce qu’on a du mal quand on commence la cuisine à comprendre tout ce que cela peut impliquer dans nos vies et dans notre monde.

Qu’est-ce qui vous a le plus marqué dans vos échanges avec les apprentis de l’AMESIP ?

Ce qui m’a le plus marqué, c’est cette… Je les observe quand ils cuisinent. En fait, il y a des prises d’initiatives, il y a du dynamisme. On arrive à observer, en fait, le trait de caractère de quelqu’un en l’observant, en découpant, en rangeant, en nettoyant, en anticipant et en prenant des initiatives. Et c’est ça, en fait, qui est important. Et cette aptitude-là, qu’ils ont eue, m’a toujours impressionné, que ce soit à Salé ou à Fès. C’est une dynamique, en fait, assez particulière que j’ai rarement vécue.

Que souhaitez-vous que chacun retienne et applique après vos ateliers et conférences ?

Une chose simple, ne plus manger, mais se nourrir. Il faut qu’il y ait un changement intérieur pour que ça s’applique à l’extérieur. Son monde, le monde, tourne autour d’un bien-être qui est nécessaire. Je le rappelle… ne plus manger, mais se nourrir.

 

 

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